chronique d'une jupe en pied de poule annoncée
Ca y est : j'ai fait un sort (timidement) au fameux pied de poule à fleurettes en tergal (en fait, je ne suis pas sûre de savoir reconnaître le tergal : c'est, pour moi, juste un terme générique pour tous les tissus à la composition passée de mode et pas très ragoûtante).
Jupe qui tourne réalisée en un clin d'oeil, d'autant que je n'avais qu'à poser le gabarit sur le tissu et à découper autour. Jupe sans couture si ce n'est la ceinture élastiquée (un reste de blouse de mémé en vrai coton de bien belle qualité qui n'en est pas à sa première reconversion). J'avais peur qu'un ourlet ou un biais rapporté ne casse le tombé fluide de ce tissu plutôt épais, j'ai donc roulotté le bas à la surjeteuse. Idem avec la doublure taillée dans un voilage d'une douceur à se damner, si fin qu'il ne crée pas la moindre surépaisseur.
Adoptée par la cadette : un vrai plateau à l'horizontal quand on tourne : les derviches tourneurs n'ont qu'à bien se tenir.
Découpée et cousue, sans mentir, en une demi-heure top chrono (bon, d'accord, l'élastique est encore tenu par une épingle à nourrice) : il faut dire que les machines étaient avec moi : surjeteuse au garde-à-vous, sans la moindre anicroche. Yeah !
Bref, pour ce tissu, je n'ai tenu compte des conseils ni d'Ema family, ni d'Adi, ni d'Astrid... mais l'idée du manteau fait son chemin : il faudra seulement éviter tout ourlet, ce qui ne doit pas être très compliqué pour la veste Sydney par exemple. J'ai en magasin une doublure satinée bleu marine à pois blancs 100% Emmaüs comme il se doit...