La loi des séries : une deuxième Louisa dress

Une deuxième Louisa dress de Compagnie M parce que j'avais un minuscule coupon d'ameublement à grosses fleurs exactement de la taille de la "front pocket". Même pas eu de quoi caser les découpes arrière. Et parce que ce vichy gris un peu rêche me plaisait bien avec. L'homme de la maison a tranché pour un  passepoil bordeau mais j'ai eu peur que la tenue ne sente un peu trop son Emmaüs : j'ai opté comme souvent pour un fluo qui réveille les fleurs fanées. Je redoute toujours les assortiments qui semblent aller de soi mais je crains que mon fluo lui aussi ne commence à devenir un rien trop consensuel.

Des manches courtes bis repetita parce qu'on peut la porter avec un sous-pull si besoin alors que les manches trois quarts, c'est joli mais bâtard : on a ou froid ou trop chaud et les filles tirent dessus en pestant pour enfiler un gilet.

Entièrement doublée d'une fine cotonnade blanche à étoiles argentées ( tissu de Noël Eurodif soldé en janvier). J'ai cousu la doublure comme le bas du manteau Sydney de C'est dimanche mais c'est un peu raide : je vais peut-être découdre pour laisser flotter la doublure.

Je devrais recevoir mon pied pour fermeture éclair invisible en fin de semaine : je piaffe. J'ai perdu mon pied à fermeture éclair standard (comment fait-on pour perdre une chose pareille ?), j'ai donc cousu celle-ci avec mon pied de biche classique...

Essayage vespéral éclair et de mauvaise grâce par dessus la tenue du jour. Eh bien oui, jean-sous-pull, un duo indétrônable même si je m'obstine à coudre des robes.

A fauteuil passepoilé, robe passepoilée.